Morchaint, rôdeur, chasseur de primes
C’est dans de la ville de Godorno que naquit Morchaint. Il était l’un des deux enfants d’une simple famille avec sa grande sœur, sa mère et son père. Ce dernier s’était engagé dans l’armée de Godorno à l’âge de 18 ans, peu après la naissance de sa première fille. Après deux ans, de ce même soldat et de cette même femme au foyer, le petit Morchaint vit le jour.
La famille vivait plutôt bien du salaire du soldat, qui suffisait à la nourrir, malgré l’argent qu’ils mettaient de côté, en cas d’urgence.
Cependant, après 8 ans de carrière, le père de famille perdit une jambe par accident lors d’un entraînement.
Lui ainsi que son collègue et ami avaient décidé de procéder à un exercice différent de d’habitude : jusqu’à ce jour, ils s’exerçaient entre eux avec des armes en bois, pour éviter les mauvaises surprises. Malheureusement, les deux soldats avaient décidés de s’entraîner avec de vrais sabres dans un petit duel cette fois-ci. Pour le plus grand désespoir de Morchaint et de son père, l’adversaire de ce dernier ne put retenir son épée qui alla tragiquement transpercer la jambe de son opposant.
A cause de cette infirmité, le chef de famille dut par la suite se déplacer avec un bâton, et ne pouvant plus se battre, il fut obligé, lui ainsi que toute la famille, de se lancer dans l’orfèvrerie, le domaine le plus accessibles pour le fantassin, qui savait se servir de ses mains d’une façon admirable.
Avec l’argent de leurs économies, ils achetèrent quelques métaux rares, afin que les deux parents les transforment en joyaux. Après quoi, un des deux enfants se rendaient sur la place du marché pour les vendre, surveillés par un des parents, souvent la mère. Au début, Morchaint ne tenait pas la boutique familiale, mais une fois les dix ans passés, il se mit à la tenir plus souvent, presque plus que sa sœur. C’est pendant cette période que Morchaint commença à haïr les être humains.
Tout commença lorsque Morchaint avait 16 ans.
Il tenait, comme d’habitude, le petit stand de la famille, qui ne faisait pas beaucoup d’affaire, mais lorsqu’un riche personnage de la noblesse achetait une des bijouteries fabriquées par l’ex-soldat et sa femme, cela suffisait à nourrir la famille pendant plusieurs semaines, parfois des mois. Leur petit travail marchait donc bien, d’un certain côté.
Mais, de jour en jour, il remarquait que des voleurs pillaient, et parfois même détruisaient les autres étals, ou volait les pauvres acheteurs potentiels, mais aucun ne s’était jamais attaqué au sien. Pourquoi ? Morchaint y réfléchit, voulant de tout son être trouver une réponse, ce qu’ils réussit, après maint efforts et réflexions.
Ils avaient tous peur.
Peur que son père demande de l’aide à l’armée Godorniane ; peur de que quelques personnes de la puissante armée les écrasent ; peur de la mort.
Une seule chose lui vint à l’esprit : Quelle bande de lâches !
Depuis, chaque soir après la souper en famille, il sortait en dehors de la ville de Godorno, dans le désert qui entourait la forteresse, et il s’entraînait.
Le futur chasseur de primes avait toujours voulut entrer dans l’armée, mais après l’accident de son père, cela lui avait été interdit, pourquoi, il ne le savait pas, sans doute pensait-il que le fils allait faire la même erreur que le père…
Il courait donc autour des remparts, cognait le sable chaud à main nue, ou encore, après plusieurs mois de dur labeur, s’attaquait aux animaux sauvages.
En deux ans, il acquit une agilité et une force dans ses jambes qui allaient au-delà de ses espérances.
Et arrivé à l’âge de 18 ans, Morchaint décida de quitter sa famille, sans prévenir personne, et voulut aller vivre sa vie en solitaire.
Trouver un travail ne lui fut guère facile : son caractère taciturne et son regard haineux lui interdisaient une place dans les lieux publics, tels que les tavernes, la vente, etc.
Il compris donc qu’il devait se débrouiller pour travailler seul, sans aide, sans patron.
Il fallait cependant trouver ce travail…
Après plusieurs jours passés dans la rue, vivant difficilement, mangeant peu et dormant peu, Morchaint trouva une affiche. C’était un avis de recherche pour un chapardeur échappé de prison, dont l’armée ne pouvait se charger, bien trop occupée dans des affaires plus importantes. Il partit donc à la recherche de ce hors-la-loi.
Une fois trouvé, il lui fut simple de le maîtriser, étant donné que le voleur était petit et maigrichon, et il ne comptait sûrement que sur sa tête.
Avec l’argent de la récompense, Morchaint s’acheta un sabre, et grâce à cela, il trouva sa vocation : il serait chasseur de primes.
Petit à petit, il commença à se faire connaître à travers Godorno, à y être populaire. Il fut tellement connu et acclamé pour les captures des criminels qui traînaient ici et là qu’on lui donna même un surnom : La Lune de Sang. Ce pseudonyme était dû au fait que certains nomades témoignaient le voir souvent sur un rocher, sous une lune couleur rouge sang, près de la ville.
Quand à sa méthode de pensée, Morchaint n’a pas une notion de Bien ou de Mal, mais estime cependant que tout voleur n’est qu’un lâche qui échappe à la vie, trop dure pour eux.
Il s’imagine tout de même qu’après la mort, il y ait un monde pour les gens bons et un monde pour les gens mauvais, mais que lui ne serait ni dans l’un, ni dans l’autre, simplement dans un troisième, qui serait situé entre les deux autres, et qui accueillerait les gens comme lui, ceux que l’on pourrait qualifier de neutre, se situant donc entre les deux grandes tranches d’êtres dominant, le bien et le mal.
Morchaint, chasseur de primes- Edit Modo -- Spoiler:
J'ai corrigé tes fautes et remis certaines phrases en forme.
A vrai dire, j'ai presque changé la moitié du texte, à cause des fautes d'orthographe, de grammaire et de concordances même.
Dans certaines phrases, tu vas même jusqu'à utiliser un pronom (le, la etc.) alors que tu n'as rien cité avant, la phrase est donc incompréhensible ( "Morchaint la tenait peu avant, mais, une fois les dix ans passées, il la tenait plus souvent, presque plus que sa soeur." de quoi tu parles là ?).
Bon, je pense que tu m'a compris. La prochaine fois, il ne suffit pas de vérifier uniquement les fautes d'orthographe sur Word, regarde les fautes de grammaire, et si tes phrases ont un sens.
Sur ce.
Je te laisse.